2013 -2014 : La série RJR En Cours De Tournage A Nice Pour La Municipale En Faveur Du PS, Le Parti Socialiste. Frédéric Vidal, Président du Rassemblement Des Jeunes Républicains Contre Christian Estrosi Ex-RPR.

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https://fredvidal.wordpress.com/2014/01/02/le-motard-fou-the-crazy-biker-enemy-of-super-hero-deuce-super-villain-produced-by-produit-par-timeframes-llc/

Le RJR n’est plus pour Jacques Médecin mais pour François Hollande. Christian Estrosi fut avec Médecin, Député-Maire de Nice mais ne sera jamais avec Hollande. Moi-même, je relance le RJR (Rassemblement des Jeunes Républicains) pour un face-à-face avec l’Histoire : en mars, nous devons gagner aux élections pour que l’ex Médeciniste laisse la place au néo-socialistes du RJR et à leurs alliés du PS pur et de la Nouvelle Gauche ainsi que des écollogistes d’EELV.

estro26

http://www.appeldephare.com/legend/team/estro8.html

De retour au XXIe siècle, le RJR est résolument favorable à Frédéric Vidal, son Président, et au Pouvoir Socialiste représenté par François Hollande dont la femme, Valérie Trierweiler vient d’être hospitalisée.

Pour ce faire, la campagne encours consiste en l’édition d’un disque de BRAMSTOCKER afin de lancer un appel aux Franèaises et aux Français pour que l’on fasse front commun contre le retour de Nicolas Sarkosy, un ami de Christian Estrosi et de Jacques Médecin, à la Présidence.

L’UMP n’est pas le RPR et Estrosi n’était pas RJR mais RPR avec Médecin puis sans. Le Rassemblement des Jeunes Républicains soutenait Médecin mais pas sa politique anti-socialiste. Si Jacques était avec nous enn 2014, il voterait Patrick Allemand et apporterait tous ses moyens à Frédéric et au RJR revenu du passé pour dire Non aux anti-PS.

Marc Frédéric

PS : le RJR veut que Valérie Trierweiler se porte mieux et reviennent à son poste de Première Dame e France ayant un bureau à l’Elysée pour assumer sa fonction politique et institutionnelle. Il est son fer de lance, la plus locale instance de la vie politique française à la vocation clairement nationale en matière de promotion des justes causes pour éviter pauvreté et injustice.

Libé 1er Dame

http://www.liberation.fr/

Autre article :

https://fredvidal.wordpress.com/2013/09/13/nice-is-my-town-upcoming-song-by-bramstocker-for-frederic-vidals-city-hall-campaign-in-his-french-hometown-nice-as-allianz-riviera-stadium-is-his-new-soccer-challenge/

Sur Facebook https://www.facebook.com/fredericvidal2012

En réponse à http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0203228783978-cinq-innovations-made-in-france-en-vedette-a-las-vegas-641411.php?xtor=RSS-2059&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

La France de Parrot & Co qui a choisit Lou Reed et BRAMSTOCKER plutôt que Pétain et Kafka. Frédéric Vidal

La culture 2020 dès 2014. J’en fais partie et elle doit s’implanter maintenant dans les salons parisiens où derrière une allure jeune se terre un style vieux jeu plus que jamais Made in 1958. Je suis né en 59 pour contrecarrer ça. Les gens qui sont contre doivent l’exprimer sans violences verbales. Répondre à la critique par la critique, c’est encourager un dialogue de sourds dont personne ne ressort gagnant si ce n’est l’auteur initial du dialogue qui apprendra aux autres à parler poliment, moi.
Frédéric Vidal

Sur Twitter https://twitter.com/francedemain
https://twitter.com/BRAMSTOCKER

Frédéric Vidal lance sa campagne anti-diffamation avec Simone de Beauvoir, 106 ans aujourd’hui.

Google affiche De Beauvoir, 106 ans. Premier contact avec le Directoire 2014 aujourd’hui : Carrefour, AXA, GDF, BNP, TOTAL. FK

Dans la mesure où la femme est diffamée en France, sa revalorisation passe par BRAMSTOCKER.

Les Droits de la Femmes, on a le droit de s’y intéresser. Ils sont insuffisants en France comme les Droits de l’Homme d’ailleurs. FK

Jan 8. Les insultes contre Frédéric Vidal se radicalisent au moment où il commence sa campagne en faveur d’un Maire PS à Nice. FK

Mike Fuller décide d’ouvrir une enquête concernant le mauvais traitement réservé à son conseiller juridique et médiatique Frédéric Vidal. FK

Dès aujourd’hui, le Président de la République Française François Hollande sera informé par les Etats-Unis du dénigrement anti-Vidal qui ne doit pas se généraliser. Une diffamation en cours est destinée à isoler, affaiblir, intimider et contraindre à l’échec Frédéric.

Le meilleur moyen de lutter contre l’ostracisme et le sabotage moral des victimes est de répondre par la justice légale et électorale. En mars, Nice votera et la France entière pourra apprécier à quel point Frédéric Vidal conserve une image forte et constructive.
Fred Kelly

Screen Actors Guild et homme politique français d’origine culturelle comme André Malraux et Jack Lang, Frédéric Vidal est un ancien Sciences Po.
Fred Kelly

En me diffamant (subversif), mes adversaires diffament la France d’hier, aujourd’hui et demain et le Socialisme.
Frédéric Vidal

Le racisme est juste une attitude de rejet et d’exclusion. Il vaut mieux le dialogue et de l’amitié.
Frédéric Vidal

Communiqué

Aujourd’hui, mardi 7 janvier 2014, pour commencer l’année en adressant mes meilleurs vœux au monde entier, je publie sur mon Blog principal WordPress le script en français du court-métrage BRAMSTOCKER: Legal Gang.

J’adresse à Irina Bokova, Directrice de l’UNESCO, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture ce scénario original du film à tourner au printemps qui constitue le début de la saga de films du FRENCH COP, le long-métrage demeuré en projet depuis 2006 à cause d’un manque de moyens disponibles entre les USA et la France, les 2 alliés de l’origine des Etats-Unis jusqu’aux deux guerres mondiales qui aujourd’hui restent sans motivation suffisante concernant un projet commun.

Le FRENCH COP, une trilogie de films – avec BRAMSTOCKER : Legal Gang, un court-métrage, en ouverture – véhicule le concept d’un possible 51e Etat que la France symboliserait en Amérique, mais un Etat qui ne soit pas un de plus mais l’héritier des relations diplomatiques de souveraineté incarnées à la fois par Louis XVI, Roi de France qui toujours promotionna l’entente de la Nouvelle Nation US avec la Royauté Française, et Napoléon 1er, Empereur des Français qui décida du sort de l’immense Louisiane française en la cédant aux héritiers de George Washington.

Frédéric Vidal

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http://fr.unesco.org/

Prequel Du FRENCH COP Adressé A L’UNESCO, BRAMSTOCKER: Legal Gang Est Basé Sur Un Scénario par Mike Fuller.

Le scénario par Frédéric Mike Fuller.

Séquence 1 : Présentation.

Scène 1 : thèse.

Marc et Fred se présentent aux spectateurs pour expliquer leur groupe BRAMSTOCKER et sa résurrection. (Ils sont élégants en costumes avec cravate et ressemblent à deux directeurs de société qui sont alliées).

Fred : Bonjour et bienvenue au royaume du cinéma. Ici tout est possible et rien n’apparaît invraisemblable. Sur grand écran ou à la télévision, voire sur votre ordinateur, vous pouvez admirer une réalité imaginaire que les artisans du film ont fabriqué pour vous.

Marc : nous vous accueillons pour vous présenter un court-métrage que nous venons de réaliser au sujet de notre groupe BRAMSTOKER. Punks nous avons commencé en 1977 et Punks, nous sommes restés jusqu’à aujourd’hui bien que nos vêtements comportent moins d’épingles à nourrice.

Fred : mais BRAMTOKER, vous n’en avez jamais entendu parler ou presque. Les maisons de disques parisiennes nous ont expliqué à l’époque qu’elles n’étaient pas intéressées. Maintenant, 35 ans après 78, la seconde année-clé de notre carrière, nous avons pensé nous mettre en scène dans un film de fiction comme les Beatles l’ont fait pour Hard Day’s Night et Help afin de raconter une histoire et de se rendre utile.

Scène 2 : antithèse.

La reformation du groupe en 2013 correspond au tournage d’un film semi-fictionnel retraçant sa légende urbaine de Gang. (Les deux hommes se regardent et n’arrêtent pas de parler tout en apparaissant commandités par une puissance supérieure internationale.)

Marc : nous sommes devenus une légende, paraît-il, de Nice à Marseille, de Paris aux Etats-Unis, sans oublier l’Angleterre.

Fred : notre nom déjà attire l’attention car il rappelle celui de l’auteur d’un livre classique pour les amateurs d’histoires extraordinaires. Nous nous appelons BRAMSTOCKER en hommage à l’écrivain Abraham Stoker, dit Bram Stoker, le père de Dracula, un personnage connu pour être le vampire le plus célèbre de l’histoire du cinéma.

Marc : nous-mêmes, nous ne sommes pas dans l’épouvante mais dans la science fiction. Fred a écrit plusieurs histoires pou le cinéma comme l French Cop et le German Spy.

Fred : la reformation de notre groupe en 2013 a correspondu à notre volonté de rester présent dans l’histoire du rock qui ne nous mentionne jamais. Su une terre parallèle, nous avons même enregistré plus de 13 albums qui furent des succès et marquèrent leur temps.

Scène 3 : synthèse.

Mais ce Gang est légal et il travaille avec la Police pour arrêter les corrompus et les drogués. Il est l’émanation du Punk. (tels des candidats à une élection politique nationale, Marc et Fred sont souriants pour finir et s’expriment avec le sourire avant de laisser la place au film lui-même.)

Marc : nous avons pensé apparaître dans ce film sous la forme d’un équipe de motards que l’on pourrait appeler un gang mai un gang qui soit légal car nous aimons et nous voulons toujours renforcer le respect de la loi.

Fred : dans le film, nous ne sommes pas de la police mais nous collaborons avec elle. Inspirés par les Hell’s Angels, nous ne sommes pas tombés dans la délinquance mais nous la côtoyons pour la réduire à zéro si c’est possible, en donnant l bon exemple : pas de drogue et pas de corruption.

Marc : néanmoins dans le film, BRAMSTOCKER est confronté à des problèmes et des crises qui correspondent à la réalité d’un groupe qui a choisi du rock en France, ce qui ne va pas de soi car ce n’est pas dans les traditions de notre pays qui préfère l’accordéon à la guitare électrique.

Scène 4 : sur-thèse.

Le film qui va suivre est produit par notre société Post-Scriptum pour la télévision française ainsi que les Etats-Unis. (ils se serrent la main et se séparent en se dirigeant chacun vers un côté opposé du plateau en saluant le public.)

Fred : c’est vrai mais c’est pessimiste. Depuis les années 60, le rock ‘est implanté en France et a obtenu un impact auprès de la jeunesse.

Marc : notre entreprise de cinéma et de musique porte un nom : Post-Scriptum, c’est elle qui produit ce film que nous venons de vous présenter.

Fred : alors, nous allons vous laisser avec l’émanation du groupe, nous-mêmes, et d’autres personnages que vous reverrez peut-être ou qui resteront à jamais dans vos rêves et vos souvenirs.

Marc : merci à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet qui nous permis de faire passer le message : le Punk n’est pas mort, BRAMSTOKER est toujours bien vivant.

Fred : prochain rendez-vous dans les bacs de votre disquaire ou sur l’Internet, pour un premier album commercial de nos chansons qui ne soit pas de science fiction. C’est pour bientôt, si vous aimez le film qui a suivre.

Fred et Marc : Rolling.

Séquence II. L’atterrissage.

Scène I. L’arrivée au Motel.

Après une journée entière à moto, Marc et Fred arrivent avec leurs complices pour s’installer à Villeneuve-Loubet pendant 10 jours. (Le duumvirat hérité d’Octave et de Marc-Antoine est un couple d’experts en projets culturels concentré et exalté par leur plan d’installation dans les Alpes-Maritimes.)

Fred : nous y sommes. La route a été longue. Est-ce que tu es fatigué ?

Marc : Modérément. Allons réserver les chambres d’hôtel.

Fred : bien sûr, je vais demander à Pierre.

Scène 2. La rencontre avec Banjo Man.

Un homme seul jouant du Banjo leur indique qu’à Nice leur groupe est très critiqué pour sa politisation. (ils lui ont adressé la parole pour lui demander la direction de la Mairie car ils sont pressés de lier amitié.)

Banjo Man : vous êtes le groupe BRAMSTOCKER ?

Marc : pourquoi pas si vous le dites.

Banjo Man : je vous attendais pour nous prévenir qu’à Nice, vous n’avez pas que des ami.

Fred : ici, on est à Villeneuve-Loubet.

Banjo Man : vous mélangez la musique et la politique.

Fred : non. La politique, c’est personnel, le Rock que l’on joue, c’est du Punk, c’est pour ça que vous avez cette impression.

Scène 3. Le dialogue.

Marc lui répond qu’il est socialiste et Fred qu’il s’intéresse à De Gaulle sans plus mais leur vrai message est social. (Punks après 77, ils sont vêtus en Hells Angels autant qu’en Sex Pistols à moto et doivent tout au slogan No Future.)

Marc : moi, par exemple, je suis socialiste et fier de l’être mais quand je joue, c’est pour tout le monde.

Fred : je préfère De Gaulle et l’UMP quand je pense à aller voter des fois. Mai s j’ai été déçu par Sarkosy et Hollande me plaît bien, Banjo Man.

Marc : notre vocation est sociale pas politique. Nous sommes là pour la jeunesse, la distraire et la réconcilier avec elle-même en lui donnant à la raison d’être.

Scène 4. La mise au point.

Pour se faire comprendre, ils indiquent qu’ils vont organiser un concert au profit de leur Communauté Culturelle. (ils ressemblent à Sid Vicious dans leur façon d’être mais ne précisent pas de quel genre de concert il s’agit.)

Banjo Man : on ne vous avait jamais revu depuis 78.

Pierre : c’est vrai, on était parti dans le Gard pour s’organiser en gang et attendre le temps nécessaire.

Marc : maintenant qu’on est revenu, c’est pou faire un concert.

Fred : et ce concert, justement, Banjo Man, aura lieu à Nice, tous les autres groupes de la Ville y sont invités ainsi que ceux des alentours.

Séquence III. L’histoire.

Scène 1. L’entrée.

Vêtus de blousons de cuir noir et fumant une cigarette, Fred et Marc arrivent dans leur salle de presse. (ils n’ont pas été dans ce local depuis 30 ans et la poussière est partout ainsi que des toiles d’araignées.)

Fred : rien n’a changé mon vieux, à part les toiles d’araignées et la poussière.

Marc : je ne me souvenais pas que nous avions laissé comme ça.

Fred : on est parti rapidement. On a pas eu le temps de pendre une photo.

Marc : à l’époque, on aurait pu réussir.

Scène 2. L’inspection.

Au mur sont affichés des posters des principales Stars qu’ils écoutaient dans les années 70. Ils plaisantent à ce sujet. (il y a Bowie, T Rex, Gary Glitter en compagnie de l’affiche officielle de BRAMSTOCKER indiquant leur passage au Galopin à Nice.)

Fred : nos idoles sont toujours là.

Marc : avec quelques milliards en plus, certainement.

Fred : tu rigoles, c’est des victimes du système, ils ont gâché leur vie pour le Rock.

Marc : oui, c’est mon impression aussi, il vaut mieux rester discret que célèbre, ça n’apporte rien.

Fred : ça apporte si ça rapporte et si on sait placer l’argent.

Scène 3. La sélection.

Ils recherchent dans la pièce vétuste restée sans occupants pendant des décennies un télégramme publié par Rock’ n Folk. (ils sont pressés et agités car il s’agit d’un texte codé qui révèle que la censure du groupe est une affaire d’Etat car les paroles de chansons s’en prenaient au Pouvoir Politique.)

Marc : il faut mettre la main sur ce télégramme. On est pas là pour rigoler.

Fred : Je cherche. Rock & Folk nous avait donné notre chance en publiant une info sur BRAMSTOCKER prêt à conquérir le monde.

Marc : je l’ai. Deux lignes qui comptent ans notre carrière.

Fred : sûr. Maintenant, il faut le décoder. Ils voulaient dire autre chose puisque ça n’a pas marché.

Scène 4. La célébration.

Une fois l’article et d’autres retrouvés, Fred, Marc et leurs 3 collègues expriment leur satisfaction en buvant. (Fred leur fait remarquer que le vin blanc monte à la tête quand on en boit trop. Il faut trouver un avocat pour faire valoir qu’ils méritent une réhabilitation.)

Fred : on l’a, cigarette. J’aime ton surnom, Pierre, il explique comment tu te consume en manageant le groupe.

Pierre : bois un coup à ma santé, je vais faire de toi une star.

Marc : moi aussi, tu vas me médiatiser, cig. A la tienne.

Paul et George : nous avons retrouvé le fil de notre carrière maintenant.

Séquence IV. L’anniversaire.

Scène 1. L’attente.

Dans une grande salle du restaurant, on attend Pierre pour fêter ses 30 ans. Tout BRAMSTOCKER est réuni. (le patron propose un menu spécial avec 4 plats en expliquant qu’il est fier de recevoir une telle famille de rockers.)

George : j’aime bien cette salle de restaurant. En 77, les premiers musiciens du groupe y déjeunaient des fois avant d’aller à la plage.

Paul : oui, ça rappelle le passé. Rien à voir avec le Gard ou Nice, c’est vraiment Villeneuve-Loubet.

Scène 2. La dérision.

Pierre surnommé Cigarette a prévu un grand discours pour rappeler que le groupe a toujours réussi sans les grands labels. (il a son texte à la main et s’apprête à le lire avec solennité dans son style habituel mondain et décalé mais sa main tremble car il a peur de décevoir.)

Fred : la parole est à notre leader.

Marc : dont nous fêtons l’anniversaire.

Pierre : on a pas réussi à faire mieux avec BRAMSTOCKER jusqu’ici parce qu’on manquait de moyens. On a préféré la vie tranquille à la campagne au stress des studios d’enregistrement en ville, pour voir venir, laisser passer le temps, écrire une page supplémentaire de notre histoire. Maintenant il est temps de décoller. On a réussi à former une équipe trentenaire. Je suis votre Malcolm McLaren et je le prouverai.

Scène 3. La cohésion.

Marc lui répond qu’ils n’ont pas l’intention de laisser tomber leur projet de signer avec une multinationale multimédias. (il le dit avec conviction représentant la tendance show biz au sein de l’équipe pour s’imposer sur toutes les radios qui passent de la musique.)

Marc : je te réponds au nom du groupe, Cigarette. On a pressé quelques albums collectors mais on a jamais percé faute d’environnement commercial. Aujourd’hui, on est avec toi pour se confirmer qu’on est prêt pour une grande maison de disques. C’est à toi de voir, c’est à nous de la trouver. Tu attires la chance avec ton sourire et ton style BCGB. Prépare le contrat et on le signe.

Scène 4. Le contrôle.

Alors que Paul et George découpent le gâteau en affichant leur mariage gay, Fred contrôle que tout le monde a un cadeau. (c’est le cas. Des CDs, une chemise fantaisie, un livre et autres présents sont offerts par l’assistance qui comprend aussi quelques amis de la région).

Paul : on voulait vous dire qu’on est un vrai groupe gay mais on ne compte pas se marier pour l’instant.

George : à force de jouer ensemble, on a appris à se comprendre et la vie entre hommes nous a permis d’éviter le pire.

Fred : rester le seul ! Est-ce que tout l monde a prévu un cadeau pou Pierre. Montrez-moi ça.

Séquence V. La prière.

Scène 1. La visite.

Superstitieux, les membres du Gang aiment à se réunir auprès des défunts dans un cimetière afin de méditer. (c’est leur repère, culturel plus que social. Ils ne sont pas des voyous mais des historiens qui promènent sur terre avec un air de science fiction. Ils marchent en silence.)

Fred : maintenant, nous sommes venus nous recueillir.

Paul : comme d’habitude.

Fred : pour commémorer toutes ces années passées à ne rien faire.

Marc : à faire ce qu’il allait.

George : pour rester dans l’histoire du groupe et écrire son histoire dans celle du Rock, la planète.

Fred : j’ai l’air toujours jeune, Pierre, toi aussi.

Pierre : c’est vrai.

Scène 2. Le bilan.

En 35 ans, depuis 77, plusieurs musiciens sont décédés, ils en parlent en priant le Seigneur que cela n’arrivera plus. (La mort ne leur fait pas peur, elle les attire comme une fée qui les invite à parcourir les siècles de leur destinée.)

Marc : certains sont morts, d’autres sont vivants. Nous sommes tous une communauté.

Fred : tu l’as dit bouffi. Tu es mon copain imaginaire et pourtant tu existes.

Marc : c’st vrai que je te l’ai prouvé.

Fred : le Rock, ce n’est pas de la rigolade, certains sont morts, d’autres peuvent crever.

Marc : c’est le danger.

Pierre : adieu les gosses, vous avez rendu l’âme. Nous, nous sommes des vampires et nous voulons continuer.

Scène 3. Le secret.

Fred et Marc se rapprochent d’un Ange de Pierre pour confier qu’ils ne vieilliront jamais. Ils ont 55 ans sans une ride. (on dit qu’ils ont pactisé avec des extra-terrestres venus sur Terre pour soutenir le Groupe. Leur vie en a été changée et ils regardent le ciel.)

Fred : regarde cet ange de pierre, il pense à nous et réfléchit comment nous en sortir.

Marc : il pense à toi et réfléchit à ma place. Je me souviens du holdup que nos amis avaient réussi pour détruire leur vie. Je me souviens qu’on est resté jeune.

Fred : chacun son problème.

Pierre : vous êtes sûr que c’est tranquille ici.

Fred : on a un secret, on est pas vraiment là, on a dû mourir une centaine de fois.

Marc : il faut y croire qu’l y a plusieurs planètes parallèles.

Fred : en tout cas, il y a la vie après la mort.

Scène 4. Le choix.

En quittant le cimetière, l’équipe rappelle sa décision de donner leurs vies à la musique à jamais au nom de Jésus Christ. (ils ne croient pas en la fatalité et refusent de tuer quiconque préférant rappeler aux vivants le souvenir de leurs pères décédés auxquels ils s’identifient.)

Pierre : allez, on y va.

Fred et Marc : a jamais, pour le Rock.

Marc : à Sid Vicious.

George : il avait découvert le Rock’n Roll et on l lui a repris.

Fred : j’adore ce cimetière, il ressemble à tous les autres et on peut y discuter.

Séquence VI. Le passé.

Scène 1. La vérité.

Sur le site du château de Villeneuve-Loubet, Marc et Fred doivent faire le point sur leur hold-up resté caché.

(ils ne s’aiment pas et détestent se le dire. Leur but est de contraindre les autres à respecter leur organisation BRAMSTOCKER malgré ses échecs. Ils contemplent le monument historique.)

Fred : maintenant, tu dois me dire ce que tu as faire de l’argent.

Marc : tu sais bien qu’ils l’ont enterré.

Fred : où ça ? On a aucun plan ni aucun renseignement de leur part.

Marc : je les ai entendu dire à l’époque que les lingots n’auraient pas l’occasion de sortir de la ville, trop voyants.

Fred : alors, on les trouvera un autre fois, pour l’instant la musique.

Scène 2. L’argent.

Ils sont revenus dans la région pour retrouver leur butin en lingots d’or et se le partager sans certitude sur la cache. (à l’époque du braquage auquel seul Marc a participé avec les membres d’origine du groupe et d’autres, Fred avait empêchait que le magot soit dilapidé. Il lui rappelle.)

Marc : on doit s’organiser après le concert ou avant pour négocier avec la police.

Fred : faut bien vivre. Je pense qu’il y a prescription depuis le temps.

Marc : tu rêves mais ça peut être vrai. Je crois en rien d’autre que ma guitare. Wait and see.

Fred : regarde la vue tout autour. Elle indique nous allons faire le tour du monde. C’est le panorama.

Marc : ça me fait penser à Rio ou aux Etats-Unis. Tant mieux que les autres soient restés e bas.

Scène 3. L’incident.

Une dispute éclate au sujet de l’affectation des fonds au groupe ou à chacun en particulier. Les deux hommes se battent. (Fred a un couteau et en menace son compère qui n’a pas peur de lui tenir tête en le visant de ses poings. Il y a des témoins et le couteau tombe.)

Marc : si on a l’argent. On ouvre un compte en bourse et on crée une entreprise.

Fred : pas du tout. On partage en parts égales comme un œuvre humanitaire. On l’a bien mérité.

Marc : tu plaisantes, je n’aime pas attendre.

Fred : t’as jamais rien compris au Rock, c’est fait pour profiter de la vie.

Marc : lâche moi.

Fred : ne me parle jamais plus sur ce ton.

Scène 4. L’accord.

Ils finissent par se calmer et décident d’attendre avant de récupérer le magot afin de négocier avec les Pouvoirs Publics. (Fred pense qu’il y a prescription et comme ils travaillent pour la Police dans le Gard pendant 30 ans en luttant contre la délinquance, ils peuvent s’entendre pour disposer des fonds.)

Marc : OK, on se calme. Nous en parlerons à Pierre.

Fred : surtout à nous-mêmes à nouveau. Il faut e mettre d’accord ultérieurement.

Marc : pou l’instant, on a suffisamment d’histoires en cours. On doit penser à écrire de nouvelles chansons.

Fred : c’est ça les vrais lingots d’or sans qu’on ait à les cacher.

Marc : redescendons vers le village, on est attendu par notre destinée.

Séquence VII. La fille.

Scène 1. Evocation.

En redescendant, ils s’arrêtent devant une fontaine et sympathisent avec un groupe de villageois en évoquant l’histoire du village. (les habitants de Villeneuve-Loubet sont des gens sympas avec un aspect provençal qui leur va à ravir et ils sont très à venant.)

Marc : regarde cette fille, elle apparaît jolie.

Fred : pas mal, mais on est pressé. Arrêtons-nous juste pour parler.

Marc : bonjour, quelle heure est-il ?

1er villageois : 4 heures.

Marc : merci.

Fred : vous allez bien dans le village ? Qu’est-ce qui se prépare comme fête de quartier ?

2e villageois : rien à part la Thanksgiving que nous fêterons en hommage aux Etats-Unis.

Scène 2. Réunion.

Pierre leur parle du Groupe BRAMSTOCKER et de son choix de former une communauté proche de la nature et destinée au Punk Rock. (il attendait Marc et Fred au bas des marches du château et n’est pas au courant de leur altercation. Il remarque une jeune femme blonde d’une vingtaine d’années un peu agitée.)

Marc : eh Pierre, tu nous a rejoins sans problème.

Pierre : tu m’étonnes, c’est grave.

Fred : Pierre que l’on surnomme Cigarette est notre manager. Il parle mieux que nous.

Pierre : le groupe BRAMSTOCKER que nous animons a fait ses classes dans les années 70. Nous n’avons jamais renoncé à devenir des stars mais nous avons pris le temps pour nous accommoder à cette idée. La gloire, c’st la prison un peu, si on refuse la liberté, c’est-à-dire créer, s’exprimer en public.

3e villageois : vous êtes une communauté Punk proche de la nature.

Pierre : c’est ça.

Scène 3. Association.

La fille du Maire est intéressée d’abord par Marc qui lui propose de lui apprendre la guitare avec sa Stratocaster. Fred la regarde et elle sourit. (il lui laisse son numéro de portable et a confiance en elle qu’elle reparlera car elle lui fait un clin d’œil).

Fille : je suis la fille du Maire et je vous offre cette journée de tranquillité.

Marc : merci, Mademoiselle, vous avez le don de me charmer.

Fille : vous êtes des musiciens ?

Fred : oui, Marc peut vous apprendre à jouer de sa Stratoscaster mais je sais que vous n’avez pas le temps.

Marc : non, tu peux le faire.

Fille : je vous laisse mon numéro de téléphone. On ne sait jamais.

Fred : je verrai pour vous mettre sur la liste de nos fidèles.

Scène 4. Séparation.

Ils retournent à l’hôtel avec une idée plus claire sur leur plan de renforcer l’image du groupe grâce à la communication. (il faut organiser des rencontres avec les jeunes et les moins jeunes pour dialoguer dit Marc à Pierre, autour d’un journal qui s’appellera EVIDENCE conclut Fred.)

Fred : faut téléphoner à nos autres équipiers dans le Gard. Ils doivent s’inquiéter, ils sont sans nouvelle.

Marc : je vais prendre une douche. Toi, tu vois avec les autres.

Fred : avec ce groupe de villageois, j’ai compris comment faire. Tout est lié à l’image qu’on donne en ville. J’en parlerai à Pierre.

Marc ; n’oublie pas de rappeler la fille.

Fred : (rires)

Séquence VIII. La méditation.

Scène 1. Le feu.

Dans la forêt, sur la colline, le groupe s’est réuni autour d’un feu de bois pour apprécier d’être réuni. (les flammes représentent l’enfer que BRAMSTOCKER a évité en s’organisant en loi de 1901 pour renoncer aux disques commerciaux en 1980. Ils se tiennent par la main.)

Fred : on t’a fait venir pour te raconter une histoire.

Marc : si on signe ensemble, on peut faire un concert.

Pierre : tu tiens Marseille, nous on tient Nice.

Fred : cette forêt doit avoir des sortilèges. C’es dans l’histoire du groupe.

George : il va falloir les déchiffrer.

Scène 2. L’attente.

Les membres de BRAMSTOCKER ont invité Yannick, un noir de Marseille pour faire le point sur le Rap et l’anti-violence. (ils parlent avec ferveur de leur amitié entre la musique soul et le rock car Chuck Berry a inventé les Rolling Stones et BRAMSTOCKER a créé le phénomène de tribu en France, inspiré du reggae.)

Paul : tu t’appelles Yannick, on s’appelle BRAMSTOCKER. Tu peux nous conseiller.

Yannick : bien sûr à Marseille, on a toujours des groupes qui sonnent bien mai on va jamais dans le Gard.

Marc : à l’époque, on dormait toute la journée, on avait pas d’ambition, on était pauvre. On s’intéressait à l’autogestion, c’est au fondement du Punk avec l’anarchie.

Fred : il faut dire qu’il n’y avait pas de confiance, juste des grincheux et de la menace autour de nous. Je veux dire dans le métier, à Paris et ailleurs. Alors, on a accumulé les chanson et puis du temps pour vivre à l’aise.

Marc : pour survivre sans drogue si possible et sans ambition démesurée.

Scène 3. Le conseil.

Yannick dit à Pierre d’inviter les meilleurs groupes de rock de la région pour un festival à Nice avec BRAMSTOCKER. (la brillante idée est applaudie par Marc et Fred qui rêvent d’un grand rassemblement pour assouvir leur ambition commune mais concurrente. Ils détestent l’anonymat).

Yannick : vous m’inspirez pour un concert, on peut le réaliser ensemble et j’inviterai tout Marseille. Le Rock, ça se partage surtout quand il est Punk. J’aimais beaucoup Johnny Rotten et Billy Idol. Vous avez besoin d’une joie de vivre qui reste liée à la communauté noire.

Pierre : oui, le groupe vit trop dans la peur. Nous n’avons pas le recul nécessaire pour séduire. Si le concert marche, il nous propulse au sommet et fini les embrouilles.

Yannick : tous les groupes doivent participer pour rendre hommage à BRAMSTOCKER. Vous êtes les derniers témoins des années 70.

Scène 4. La reconnaissance.

La confirmation de l’échec du groupe à cause du premier line-up et de la mort du bassiste d’origine fait pleurer. (ils recherchent le chanteur de départ, témoin de l’assassinat dont ils soupçonnent le batteur. C’était après le casse et Fred s’ne souvient.)

Fred : notre bassiste est mort en 79, après c’était terminé.

Marc : pas vraiment, il restait le batteur et c’est lui qui s’est rendu coupable.

Fred : le chanteur vit dans la région, on l’a rencontré l’autre fois mais il a plus la motivation.

Marc : j’ai rejoins Fred en 80 et ça ne s’est jamais arrêté. La vague BRAMSTOCKER qui attend toujours ses surfeurs pour la filmer : la frime d’être sur scène pour s’éclater.

Yannick : vous êtes des enthousiastes, c’est hip hop tout ça.

Séquence IX.

Scène 1. Installation.

Arrivé au bord du Loup, Marc sort 2 revolvers et en offre un à Fred pour une séance de tir à vue. (c’est le lendemain, ils dirigent le groupe depuis l’arrivée dans le Gard. Marc avait le même âge que Fred. Ils manient les armes comme un art martial avec calme et sérénité.)

Fred : tiens, prend ce revolver et je garde celui-là pour qu’on se mesure en compétition.

Marc : c’est pas un duel, c’est un concours. Je préférais l’entraînement au stand de tir mais espérons que l’on aura à le confirmer sur cible réelle.

Fred : ça ne risque pas, on tire à titre préventif.

Marc : dans cette direction, on a moins de mal à être distrait par la rivière.

Scène 2. Contemplation.

La rivière coule paisiblement alors que l’avenir du Gang dépend du duo de leaders qui visent une boîte de conserve. (ils sont à nouveau unis par les liens de leur crime : exister dans un pays qui dit non au Rock depuis les années 60, sauf exception qu’ils espèrent obtenir du Maire de Nice disent-ils en s’exerçant.)

Fred : l’avenir du Gang dépend de cette conserve, regarde je vais la faire virevolter.

Marc : moi aussi, je veux que notre Gang soit reconnu comme une simple association 1901.

Fred : tir au but.

Marc : quand j’aurai le budget, il n’y aura plus besoin de pierre.

Fred : l’or, c’est dans nos chansons, Pierre sait comment nous faire signer.

Marc : c’est quand même bizarre ici. C’est comme dans un conte de fées.

Scène 3. Concertation.

Ils remarquent que leurs armes rappellent le logo du film French Cop que BRAMSTOCKER affiche en couverture de ses flyers de promotion. (c’est un film de la société TIMEFRAMES que Fred a préparé pour les Etats-Unis afin de se lancer dans le cinéma sans succès. Depuis il se prend pour un acteur quand il tire et Marc Rigole.)

Marc : tu te souviens du film FRENCH COP que tu as proposé à la télé.

Fred : c’était aux Etats-Unis quand on est parti en weekend. Les filles étaient horrifiées.

Marc : trop de violence, un couple mixte.

Fred : homme français, femme américaine.

Marc : faudrait le ressortir avec une musique appropriée.

Fred : je jouerai le rôle et toi celui de la fille.

Marc : non, ton humour me saoule. Ici, c’est une Terre parallèle, donne-lui le nom French Cop.

Scène 4. Démonstration.

Trois balles de revolver chacun après, il est question d’étendre le réseau d’échanges culturels de Gênes à Marseille. (il y avait 2 gangs au départ, les BRAMSTOCKER et les DENTIST et ces derniers ont fusionné après avoir soutenu l’accession du 1er au statut de légende urbaine. Fred a nommé Marc son héritier, il lui confirme.)

Fred : ce type Yannick, il m’a vraiment inspiré.

Marc : Marseille, c’est mieux que les States à Nice, on va cartonner.

Fred : à Nice, on va cartonner et les morts, ça s’arrête à Marseille.

Marc : les armes, de toute façon, on les laisse au vestiaire. BRAMSTOCKER non violent, juste au cinéma.

Séquence X.

Scène 1. Présentation

Dans les locaux de la société de production de concerts, les 4 musiciens de BRAMSTOCKER plaisantent. (Pas encore de contrat avec Universal, mais beaucoup d’estime et de frime, surtout pour des Punks spécialisés dans le Heavy Metal. Cigarette est très impressionné par l’environnement corporate.)

Marc : alors, Pierre, tu nous as trouvé des convives ?

Fred : c’est le Carlton à Cannes, quand est-ce qu’on signe ?

Pierre : tout de suite. J’ai pas perdu mon temps pendant que vous jouez au revolver.

George : très peu de champagne, juste des royalties.

Paul : Pierre, sur ton nom, je jouerai à jamais du BRAMSTOCKER.

Pierre : ces messieurs ont l’intention de nous offrir la carrière dont on parlait. Je leur ai expliqué qu’on était disponible.

Scène 2. Discussion.

Après avoir joué au Tremplin du Golf Drouot en 1977, BRAMSTOCKER est resté un groupe historique pour les impresarios. (ils ne sont plus les mêmes. Ils avaient mal tournés après leur échec relatif pour un disque commercial. Mis au vert par leur camp, ils sont des revenants sympas qui assument avec un look de stars en conférence de presse face aux deux hommes d’affaire.)

Fred : j’avais rencontré la fille du Maire, ça a du jouer.

1er impresario : non ou un tout petit peu. Vous êtes connu depuis que vous avez défrayé la chronique au Golf-Drouot en 77 et à Nice au concert du Galopin dans le quartier du Port. Maintenant, le show biz est prêt pour vos exploits.

Marc : on est pas des Alice Cooper, on joue juste comme Elvis Presley.

George : notre rêve, c’est de faire du cinéma.

2e impresario : ça viendra avec le temps, d’abord un concert.

Scène 3. Lecture.

Le contrat de 500 pages comporte une clause d’exclusivité. Le Gang doit démontrer qu’il est un super-groupe et le lire. (il faut parapher les pages les plus importantes et les papiers se répartissent de l’un à l’autre sans qu’aucun ne s’énerve. La clause d’exclusivité déplait à Paul.)

Marc : c’est un jour historique. J’ai renoncé à une vie de garçon. Je le fais pour Fred, le seul à avoir connu les autres membres d’origine, le vrai fondateur. Je signe !

Fred : bravo, maintenant tu es plus qu’un BRAMSTOCKER, un BRAMSTOCKER heureux.

Paul : 500 pages, j’appellerai mon avocat pour les lire.

George : si tu fais ça, je divorce.

3e impresario : vous reviendrez pour parapher toutes les pages avec ma secrétaire.

Scène 4. Signature.

Les 4 signatures sont apposées sur la page prévue à cet effet et Pierre, le manager, les exhorte de se sentir heureux. (c’est difficile, il faut encore jouer les nouveaux morceaux en salle de répétition en hommage aux Pussy Riots dit Marc et Fred rappelle qu’il a reçu un email étonnant au sujet de 13 albums qu’ils auraient déjà enregistrés. Mauvais gag ou réalité alternative d’un groupe BRAMSTOCKER qui aurait réussi dès 1977, sur une Terre Parallèle ?)

Pierre : maintenant, tout reste à faire mais je vois que vous avez signé.

Marc : c’est notre Bible, chef, nous sommes les anges de votre orchestre.

Fred : non, juste ces démons.

Pierre : hier, Fred a reçu un email selon lequel on a déjà réalisé 13 albums.

Fred : c’est une autre dimension qui s’appelle TIMEFRAMES.

Marc : c’est des bugs pour nous nuire. Je connais une seul dimension , la mienne.

Fred : à 4, on va se la partager.

Fin.

Frédéric Vidal

7 novembre 2013.

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